Le 3e dimanche du Temps Ordinaire, le Pape François a institué l’importance de la Sainte Écriture en demandant aux Eglises Catholiques de mettre en valeur la Parole de Dieu.
Que celle-ci soit consacrée à la célébration, à la réflexion et à la proclamation.

Le Saint Père encourage les croyants à une plus grande familiarité à l’égard de la Parole de Dieu, afin de « vivre en profondeur notre relation avec Dieu et avec nos frères ».

C’est pour cela, que cette semaine, la paroisse vous propose les lectures de la Parole accompagnées d’une méditation chaque jour avec les paroissiens du Moufia diffusées sur radio arc en ciel.

Comme nous l’a dit notre curé Père David à la messe dominicale, cette semaine ouvrons le livre de la Parole.

J’ai ouvert le livre de l’histoire des hommes.
J’ai ouvert le livre de l’amour de Dieu.
J’ai ouvert le livre, cherché la parole,
Les mots qui font vivre et qui rendent heureux.

1. Et j’ai trouvé des mots Éclatant d’impatience
À l’aurore du jour De sentir le soleil.
Des mots bien aiguisés, Cinglants d’impertinence
Pour bousculer ma vie, Me sortir du sommeil.

2. Et j’ai trouvé des mots, De longs cris de souffrance
Sous les coups du malheur Et de la barbarie.
Des mots si torturés Sous la désespérance,
Pour m’apporter le doute sur le sens de la vie.

3. Et j’ai trouvé des mots Impossibles à lire,
Les mots propres de Dieu Brûlants de sa passion.
Des mots si forts, si grands, Des mots qui me chavirent
Pour me conduire ma vie Vers la résurrection.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc chapitre 3 versets 2 à 30
En ce temps-là, les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : « Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
Les appelant près de lui, Jésus leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir. Si les gens d’une même maison se divisent entre eux, ces gens ne pourront pas tenir. Si Satan s’est dressé contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas tenir ; c’en est fini de lui. Mais personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, s’il ne l’a d’abord ligoté. Alors seulement il pillera sa maison.
Amen, je vous le dis : Tout sera pardonné aux enfants des hommes : leurs péchés et les blasphèmes qu’ils auront proférés. Mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon. Il est coupable d’un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parce qu’ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

-Méditation-
Jésus guérit, prêche, encourage, console.
Si les actes et paroles du Christ rencontrent un réel succès depuis le début de sa mission, il suscite au même moment de vives oppositions.
Les scribes sont les premiers visés, pour eux, Jésus est possédé par Satan.
On accuse Jésus d’agir, non pas au nom de Dieu mais par la force de Satan. On n’en vient jusqu’à considérer son ministère comme diabolique.
« Il a Béelzéboul en lui » disent les Scribes.
Devant pareilles calomnies, Jésus ne peut se taire. Il leur dit en parabole : « Comment Satan peut-il expulser Satan. Si Satan s’est dressé contre lui-même, il ne peut pas tenir, s’en ai fini de lui.
Le Christ parvient à déjouer une telle accusation en prouvant par l’absurde que Satan s’opposant à lui-même ne pourrait que s’autodétruire.
Le Christ lui, n’a qu’un seul souci, libérer les hommes de ce qui les anéantis et les rendre à l’Esprit de Dieu qui seul délivre.
Ecoutez ce que dit Jésus, tout sera pardonné aux enfants des hommes mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’aura jamais de pardon.
Le Dieu de Jésus-Christ ne juge ni ne condamne personne.
Cependant, il peut exister des hommes qui se ferme à ce pardon qui refuse carrément ce pardon… Notre Père, le dieu de Jésus-Christ qui est un Dieu d’amour respectera leur liberté.
« Mais si quelqu’un blasphème contre l’esprit, il n’aura jamais de pardon » en fait c’est le crime des scribes qui est dénoncé comme blasphème contre l’Esprit Saint et leur crime c’est d’avoir volontairement considéré l’énergie du souffle Saint comme l’œuvre de Satan, d’avoir pris le bien pour le mal, empêchant toute puissance de vie, d’opéré dans le cœur des hommes.
Blasphème suprême car refus conscient de Dieu.
Au contraire, le croyant authentique est celui qui s’ouvre à la présence mystérieuse et parfois déstabilisante de l’Esprit Saint.
A travers les petits et les grands évènements de sa vie, le croyant reconnait le passage de l’Esprit de Dieu dans sa vie.
Pour terminer, méditons cette citation du Pape François :
Dieu le Père oublie, Dieu le Père pardonne toujours, pardonne tout et Dieu le Père fait une fête quand il pardonne et oublie.
Notre Dieu d’amour veut réconcilier, veut nous rencontrer.
Seigneur, nous le savons, aucun homme, aucune femme ne sera exclue du royaume de Dieu.
Jésus a donné sa vie pour les bons et les méchants et Dieu son Père aime, accueille, pardonne tous ses enfants quel qu’ils soient.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc chapitre 16 versets 15 à 18
En ce temps-là, Jésus ressuscité se manifesta aux onze Apôtres et leur dit : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »

-Méditation-
Jésus ressuscité envoie ses disciples : « Allez, quittez vos habitudes, allez dans le monde entier proclamer l’Évangile à toute la création. »
Le court fragment de l’Évangile selon saint Marc recueille une partie du discours relatifs à la mission octroyé par Jésus ressuscité.
Tous les fidèles laïcs baptisé remplis de l’Esprit ont la vocation et la mission d’annoncer à toute la création la bonne nouvelle de l’amour et de la volonté de Dieu.
La mission est universelle, elle n’est pas réservée à une minorité.
Tous les hommes ont le droit d’entendre la bonne nouvelle car la bonne nouvelle éveille dans le cœur et la vie de l’homme la conversion et l’attachement personnel au Christ Sauveur, celui là même qui a déjà gagné la bataille décisive et définitive contre le mal.
Et le Seigneur, ne nous laisse pas seul dans notre mission il est notre compagnon de route.
N’a-t-il pas dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »
Et l’Esprit Saint, lui aussi don de Dieu il est à l’œuvre dans nos cœurs, dans notre esprit, dans notre intelligence et dans notre vie pour la mission.
A l’exhortation à prêcher dans le monde entier s’ajoute l’affirmation que la foi et le baptême sont nécessaires au salut.
C’est Jésus lui-même qui le dit : « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé et celui qui refusera de croire sera condamné »
Seigneur existe-t-il un homme un seul qui refuse de croire… si c’est le cas, le Dieu de Jésus-Christ notre père à Tous ne mettra t-il pas tout en œuvre pour que son enfant bien-aimé revienne vers lui ? Car pour notre Dieu, aucun homme, aucune femme n’est jamais perdue.
Celui qui demande pardon même à la dernière seconde de sa vie sera sauvé. Nous en sommes convaincus.
De plus le Christ garanti à ses missionnaires qu’il recevrons le pouvoir de faire des prodiges ou des miracles pour appuyer et confirmer leur prédication missionnaire.
L’évangile de ce jour est approprié à la fête de saint Paul l’apôtre des païens.
Aujourd’hui, l’Église célèbre la fête de la conversion de saint Paul.
Sur la route de Damas Saül, l’ancien instigateur de la peur, de la terreur, de la persécution rencontre le Seigneur et subi une transformation radicale.
Saül devient Paul l’instrument choisi par Dieu.
La tâche de la vie de Paul, sa mission est d’apporter la bonne nouvelle de l’amour réconciliateur de Dieu à tous les Juifs à tous les païens au non-croyants.
La conversion de saint Paul est un grand évènement : de persécuteurs, il devient un converti un serviteur et un défenseur de la cause du Christ.
Seigneur, peut-être que nous aussi nous sommes des persécuteurs comme Saint-Paul, avec Toi, nous devons oser devenir des serviteurs et des défenseurs de ton Fils Bien-aimé, Jésus-Christ.
Seigneur, comme Saint-Paul tu m’as choisi comme ambassadeur, tu me fais confiance pour annoncer la bonne nouvelle dans ce temps présent. Fais-moi repérer s’il te plaît les signes de ta présence dans l’exercice de la mission que tu me confies.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Luc chapitre 10 versets 1 à 9
En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit  : «  La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au -milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne -saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord  : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. «  Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les -malades qui s’y trouvent et dites-leur  : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”  »

-Méditation-
« La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux » dit Jésus à ses disciples.
Parole toujours d’actualités, l’Eglise ne cesse d’appeler les chrétiens à s’engager dans ses différents services tels que : la catéchèse, la pastorale du baptême, la pastorale des malades, la chorale…
Parmi les disciples, Jésus en désigne 72.
72 correspond au nombre des nations païennes énumérées dans le livre de la Genèse.
72 a une signification symbolique, c’est pour nous dire que Tous, nous sommes appelés à annoncer la bonne nouvelle. Et que c’est à tous les hommes, croyants ou pas qu’il faut annoncer que le royaume de Dieu est là que Dieu est dans leur vie.
Jésus envoie ses disciples deux par deux en mission.
Deux par deux c’est le début d’une communauté.
Impossible d’annoncer un message d’amour sans en vivre soi-même, sans dialogue, sans partage, sans s’encourager mutuellement. Etre au moins deux pour que le témoignage soit valable.
Et Jésus leur recommande de ne porter ni bourse, ni sac, ni sandales.
Jésus privilégie la pauvreté, l’humilité pour l’annonce de l’Évangile.
Et Luc nous dit que Jésus voit loin et grand, quand il parle de moisson.
La moisson est une image des bibliques traditionnelles pour dire la fin des temps.
En Jésus ses derniers temps sont commencés.
Jésus voit l’abondance de cette moisson divine dont Dieu reste le maître car notre Dieu a semé partout. La récolte sera donc abondante.
« Allez dit Jésus, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups »
Jésus ne cache pas la difficulté de l’entreprise, le croyant est comme un agneau au milieu des loups. L’agneau c’est une référence à la paix, donc le croyant est comme les gens qui font la paix autour d’eux. Et ce croyant, n’est-ce-pas nous, qui sont confrontées aux personnes de notre entourage, qui nous attaquent sur notre Foi ? Aux personnes qui sont loin de l’église ? Aux personnes qui sont non croyants qui critiquent et qui nous agacent parfois ? Même si nous savons qu’eux aussi sont aimés de Dieu.
Seigneur, pardonne-nous, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.
Les conseils de Jésus aux disciples sont prudents. En témoins, les disciples vivront au rythme et à la manière de ce qui les accueille en reconnaissant et en admirant le travail de l’Esprit qui souffle où il veut et qui est à l’œuvre dans tous les cœurs, croyants ou non.
Seigneur, s’il te plaît ouvre les oreilles de notre cœur à ton appel et accorde-nous la grâce de te servir et de servir nos frères selon notre capacité.

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc chapitre 4 versets 21 à 25
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »

-Méditation-
Dans ce passage d’évangile Jésus utilise des objets qu’on peut trouver dans toutes maisons : une lampe, un lit afin de présenter son enseignement, à savoir que ceux qui reçoivent la parole doivent briller, éclairer.
En effet, un chrétien ne peut pas se cacher. Il doit mener une vie simple, transparente. Il doit être comme une lampe posée sur le lampadaire qui éclaire au milieu des ténèbres du monde.
Un enfant de Dieu ne garde pas l’Évangile comme un secret. Il se doit de l’annoncer, de la vivre et de la partager. Même s’il est difficile parfois de rendre témoignage, soit par honte, soit par peur d’être mis de côté, d’être persécuté, ou même par peur de perdre la vie, là où l’évangile est refusée persécutée.
Il revient à nous chrétiens baptisés qui avons reçu la parole l’Esprit Saint, de parler de Dieu au monde.
Jésus ajoute deux symboles qui peuvent cacher la lumière : Tout d’abord le boisseau
Le boisseau est un récipient qui servait à mesurer les grains et la farine.
Le boisseau symbolise le commerce, signe de richesse qui peut-être frein au témoignage.
2ème symbole le lit
Le lit peut symboliser la paresse qui étouffe le témoignage.
« rien n’est caché dit Jésus, rien n’a été gardé secret sinon pour venir à la clarté »
Celui qui a réellement reçu la Parole de Dieu manifestera tôt ou tard la lumière de l’Évangile.
Celui qui garde des choses en secret par manque de foi échoue car Dieu expose tout à la lumière.
On vous mesurera avec la mesure dont vous avez servi. Ce qui revient à dire quelle valeur donnons-nous à la parole que nous entendons.
Vivons-nous cette parole réellement ?
Jésus ajoute car celui lui qui a on lui donnera, celui qui a c’est celui qui s’approprie de la vérité et la met en pratique. Celui-là recevra plus de lumière et Dieu aura beaucoup de trésor à lui donner.
Celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a.
Jésus Toi qui prenais le parti des exclus, des délaissés, des pauvres, c’est toi qui dis cela ? C’est un contre sens, c’est injuste.
Jésus exagère ses propos pour leur donner plus de force.
Enlever ce qu’il a à quelqu’un qui n’a rien, signifie que cette personne perd tout. Non pas ses biens matériels, ni son argent, ni ses richesses, mais par sa faute son inactivité, il n’est plus crédible, ni aux yeux des hommes, ni aux yeux de Dieu.
Car voyez-vous, ne rien faire c’est mettre en échec le projet de Dieu sur les hommes. C’est faire reculer la venue du monde que Dieu prépare.
Frères et sœurs, il faut se dépêcher d’agir sinon on risque de perdre le royaume de Dieu, c’est-à-dire tout perdre. A celui qui n’a rien, on enlèvera ce qu’il a.
Par contre agir, travailler à faire fructifier le royaume de Dieu, qui est un royaume de Paix, d’amour, de justice, c’est tout gagné. A celui qui a on donnera encore.
Aujourd’hui, amis chrétiens où vas-tu porter ou déposer la lumière de la Foi et de l’Espérance ?
Qui dans ton entourage plus ou moins proche demeure plongé dans l’obscurité et attend peut-être un appel, un geste, une visite de ta part…

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Marc chapitre 4 versets 26 à 34
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.

-Méditation-
Jésus ne cesse de parler en parabole avec des mots simples et vrais.
Une parabole est une histoire extraite de la vie quotidienne qui évoque l’action de Dieu et qui nous fait comprendre le royaume de Dieu.
Cette Parabole du grain qui pousse tout seul est une parabole optimiste, une magnifique leçon de confiance et d’espérance en Dieu. Cette Parabole du grain qui pousse tout seul révèle que Dieu agit en secret. Ce qui est génial avec cette graine, c’est que dès qu’une graine est tombée en terre, une série de merveilles invisible commence dans le secret. La graine germe, grandit et donne beaucoup de fruits sans que le paysan s’en aperçoive. N’est-ce-pas le mystère de la vie, le mystère de la croissance, le mystère du règne de Dieu ? Comme pour la graine, Dieu agit dans le secret de nos vies… c’est son ouvre à lui. A nous de lui faire totalement confiance ! Tout ce qui est divin dans le monde, ne se dévoile qu’à ceux qui ont un cœur simple. Ceux qui acceptent de croire en la révélation que Jésus fait de Dieu. L’accent est mis sur la Foi avec un grand F et non sur les œuvres humaines. Ce qui est sûr c’est que cette parabole met en lumière la disproportion entre les débuts tout petits et l’achèvement très grand la toute petite graine de moutarde qui grandit et qui devient la plus grande de toutes les plantes potagères. Voilà le projet bienveillant de Dieu qui peut réunir l’Univers. Dieu notre Père, nous promet la vie, le bonheur ! Alors frères et sœurs, ne désespérons jamais de quiconque.
Nous, parents, grands-parents qui avons l’impression d’avoir raté l’éducation religieuse de nos enfants appuyons-nous sur Jésus, pour surmonter nos découragement, nos échecs, nos doutes… continuons de semer des graines d’amour, Dieu se chargera de la moisson…
Amis chrétiens à chaque Eucharistie, apporte au Seigneur une petite graine qui est ta vie… ta vie qui te parait insignifiante parfois. Pour que Dieu fasse grandir ta vie dans le secret de son amour.
Et quelle sera ta surprise au soir de ta vie, lorsque Dieu te fera voir l’arbre de ton existence avec tous les beaux fruits qu’il a porté… Seigneur, nous t’aimons… et nous savons aussi que tu nous aimes… fais grandir la petite graine d’amour que tu as planté dans notre cœur le jour de notre baptême, pour que nous portions des fruits qui se nomment : amour, paix, justice, pardon…

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (chapitre 4, versets 35 à 41)
«  Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ?  »
Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule. Le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête.
Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » Acclamons la Parole de Dieu !

-Méditation-
Qui est-il donc, celui-ci pour que même le vent et la mer lui obéissent ?
Après la cohue de la foule, Jésus se retrouve seul en mer avec son groupe d’amis. Jésus très fatigué par sa journée s’en dort paisiblement.
Survient une tempête violente que déjà la barque se remplissait d’eau.
Affolés, les disciples réveillent Jésus : « Maitre, nous sommes perdus cela ne te fait rien ? » les disciples se demandent pourquoi Jésus reste indifférent à leur sort. « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? » leur dit Jésus. N’avez-vous pas encore la foi ?
Jésus a l’air de leur dire qu’avoir peur c’est manquer de foi. Et bien oui, les disciples ont peur parce qu’ils n’ont pas encore compris que Jésus était toujours là avec eux, prêt à les aider et à les soutenir.
C’est seulement après la résurrection de leur maitre qu’ils vont réaliser la présence continuelle et agissante de Jésus. Pour l’instant, ce n’est pas tant Jésus qui doit être réveillé mais la Foi des disciples qui doit être réveillé. Et lui Jésus très calmement il maîtrise les éléments déchaînés : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba et il se fit un grand calme. Jésus n’a pas eu peur une seule seconde, sa Foi en Dieu son père lui donne d’être capable de commander à la mer et au vent.
Bien sûr, nous le savons, aucune vie humaine n’est à l’abri des tempêtes, des épreuves, des épidémies, du terrorisme, de la guerre, de la violence, des souffrances…
Le chrétien par sa nature humaine n’échappe ni aux tempêtes physiques, ni aux tempêtes morales, psychologiques.
Mais devant les tempêtes notre vie et de la vie du monde, tempêtes qui nous désorientes quelquefois, gardons la confiance, l’espérance et la foi ! Mais pas n’importe quelle foi, la foi en Jésus mort et ressuscité toujours présent parmi nous, avec nous, en nous.
N’oublions jamais qu’au milieu des tempêtes qui se déchaînent en nos vies, notre Dieu nous rejoint, vous console, nous aime.
La Foi en la présence de Jésus, même au cœur des tempêtes raffermie notre Espérance.
Mon frère, ma sœur, auditeur, aujourd’hui, Jésus te dit : « Mon enfant, à quel genre de tempête es-tu confronté ? N’aie pas peur, fais-moi confiance… donne-moi tes peurs, tes craintes, tes angoisses… tes souffrances… Je suis le maître de la vie, j’ai remporté la victoire sur le mal, je suis prêt à te soutenir… Mon amour pour te permet de surmonter les cyclones de ton existence, n’oublie pas que je t’aime… et la Foi sois confiant et tu vivras dans la paix, dans la joie et le bonheur.